Colombie

 

Fleurs et Macro
Portes
Galerie NB

 

 

Récit du voyage :

 

Après 2 ans et 2 mois de diète de voyage me voilà parti (après mures pas si mure réflexion) en Colombie. Départ de Toulouse pour Madrid le 26 Novembre, puis de Madrid à Bogota.


Je m’installe dans un avion au milieu d’hispaniques lourdingues et bruyants comme à leur triste et énervante habitude. Après 9h30 de vol entouré de vieux cons d’Espagnols insupportables j’arrive à Bogota. A mon arrivée je me fais déjà embarquer parce que je n’ai pas renseigné l’endroit où j’allais pieuter (mais j’en sais rien moi !!).  Bref 30mn de séquence casse couille après je retrouve avec plaisir mon vieux compère de voyage Régis (Captain Branlou ne sera pas avec nous ce coup-ci).  On file vite de Bogota par Bus de nuit en direction de San-Gil.

 


Nous arrivons à destination vers 3h30 du matin, il fait chaud, il fait nuit, il y a pas un chat à part des poivrots  errants, chaque rue fait une pente de 45% !!! Le sac sur le dos nous voilà à marcher comme 2 glands à 4h du mat pour trouver un endroit où pieuter. Après avoir réveillé la moitié de la ville et perdu 10 litres de sueur nous voilà installé dans un petit hôtel pépère.
Normalement on dit « après 1 bonne nuit de sommeil », mais là ça sera « après 1 bonne heure de sommeil » on se lève vers 5h30 décidés à aller profiter des premiers graillous du matin. Le seul hic le Colombien est un bon faignassou, il a beau faire jour à 6h, avant 9h c’est le calme plat.

On trouve vite le coin du marché pour manger un peu et faire le plein de fruit. San Gil ne porte pas trop d’intérêt, ça semble être le point de départ des beaufs spécialisés dans les sports extrême. On décide de partir vers Barichara, superbe petit village où 100% des routes et habitations est fait de pierres. De là on marchera vers Guane, autre petit village encore plus sauvage.

 

 

Galerie SAN GIL
Galerie BARICHARA

 

 

 


Après San Gil nous décidons de partir vers le Nord du Pays, vers la côte caraïbes, une petite virée dans la jungle à Minca, village soit disant superbe au milieu de la nature. Tu parles Charles, le bled est un bouiboui merdique, on passe les 2 journées à faire toutes les randos possibles en marchant, très fatiguant avec la grosse chaleur, l’humidité et le manque d’eau. Après une nuit « de merde » on écourte notre virée à Minca et sur les conseils de je sais pas trop qui ou quoi on part vers un paradis tranquille en bord de mer caraïbes : la vieille blague.

 

 

Galerie MINCA

 


Nous voilà arrivés à Palomino, on rencontre un vendeur de graillou et de jus de fruit bien sympa, puis on se trouve un hôtel bouiboui. Il fait super chaud alors on fonce à la mer, on arrive sur une superbe plage de cocotiers de plusieurs kilomètres, la mer est pleine d’eau…mais on ne peut pas se baigner, ça bastonne un max, il y a de forts courants et on sent vraiment que c’est dangereux.

 

Les CRS d’alerte à Malibu ne sont pas là et le bateau le plus proche pour te récupérer doit probablement être à 60km du coup on laisse tomber la baignade. On se ballade dans le bled, on se rend vite compte qu’on est à babbosland, ça grouille de rasta, on a l’impression que tous les déchets de l’humanité viennent passer leur vacances ici. Vu la forte allergie que j’ai envers ce genre de personne on charge nos sacs, on fonce prendre un billet de bus, on se calle le gosier chez notre pote et on se barre illico de ce patelin. On décide de partir directement vers Carthagène histoire de s’imposer une valeur sûre.

 

Galerie PALOMINO

 

 


La vieille ville de Carthagène est superbe, les portes, les balcons, les murs de toutes les couleurs contrastent avec la nouvelle ville qui entoure les fortifications, nous passerons plusieurs jours à errer dans les ruelles pour profiter de l’ombre, la chaleur ici est accablante.

 

 

Galerie CARTHAGENE
Galerie STREET ART CARTHAGENE

 

 


Pour couper notre séjour à Cathagène nous décidons de partir faire un tour et se poser une nuit sur la grande ile de l’archipel des Rosarios, à priori un paradis sans trop de monde. Nous achetons un billets pour le bateau ainsi qu’un tour des iles. On nous jette (seuls) sur Isla Grande sans savoir où l’on allait pieuter. L’ile effectivement semble coupée du monde, on se trouve une sorte d’hôtel en bord de plage déserte, la mer est super chaude, l’eau est bien claire, ça semble le paradis bien tranquille. Après un repas du soir pratiquement dans le noir (coupure de jus), sans bière (!!!!) on passe une nuit où Regis se battra contre des souris. Le lendemain  nous sommes sensés retourner sur le continent après faire le tour des iles en bateau, seulement…la bande de cons qui devait venir nous chercher n’est jamais venu, du coup grosse galère pour rentrer sur la continent. A notre arrivée on est allé gueuler à la police mais comme tout pays bouiboui ça ne sert à rien.

 

 

Galerie ROSARIO

 

 


Nous continuons de profiter de Carthagène puis nous retournons vers Bogota pour passer une dernière nuit fraiche et une courte journée à se balader dans cette ville gigantesque et probablement un peu dangereuse au vu du nombre de flics et de gardes privés.

 

 

Galerie BOGOTA